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Édition 2023

VENDREDI 10 FÉVRIER - RÉTROSPECTIVE OUMAROU GANDA - CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE

CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE – 18H30

C’ÉTAIT IL Y A QUATRE ANS

PAR PAULIN SOUMANOU VIEYRA, 1954

FRANCE – SÉNÉGAL | 9 MIN | VOSTF

La nostalgie d’un étudiant africain à Paris pour l’Afrique.

CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE – 18H30

AFRIQUE SUR SEINE

PAR PAULIN SOUMANOU VIEYRA, 1955

FRANCE | 21 MIN | VOSTF

L’Afrique est-elle en Afrique, sur les bords de la Seine ou au Quartier latin ?  Interrogations aigres-douces d’une génération d’artistes et d’étudiants à la recherche de leur civilisation, de leur culture, et de leur avenir. Ce film, premier essai de cinéastes africains, a été réalisé sous le patronage du Comité du film ethnographique du Musée de l’Homme. (PSV FILMS)

 

PAULIN SOUMANOU VIEYRA (1925-1987) : 

Paulin Soumanou Vieyra est considéré comme le précurseur du cinéma africain. Réalisateur, critique, écrivain et historien, on lui doit une trentaine de documentaires et un seul long métrage, « En résidence surveillée ».Premier Africain diplômé de l’Institut des Hautes Etudes Cinématographiques (IDHEC), aujourd’hui (FEMIS),  il tourne en 1955 Afrique-sur-Seine, film culte qui marque les débuts du cinéma africain.À l’origine de la Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI) en 1969, il est reconnu comme le premier critique et le premier historien du cinéma africain avec la publication, en 1975, de « Le Cinéma africain : des origines à 1973 ».Il est le mentor de grandes figures du septième art, telles que Ousmane Sembène, Djibril Diop Mambéty, Ababacar Samb Makharam. L’origine de son nom de famille juif marane portugais, vient de son ancêtre Sébastien Sabino Vieyra dont le nom d’origine était Mama Gouyeh et qui fut d’abord déporté en esclavage du Nigeria, (royaume Yoruba, principauté de Bida), au Brésil, avant de revenir affranchi s’installer au Dahomey (actuel Bénin) aux environs de 1850. Les Africains affranchis portant des noms de leurs anciens maîtres portugais sont appelés les Agoudas au Bénin.

Bio : PSV Films

CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE – 18H30

BOROM SARRET

PAR OUSMANE SEMBÈNE, 1963

SÉNÉGAL | 19 MIN | VOSTA

La journée d’un charretier qui sillonne les rues de Dakar.

Le titre signifie « Le Charretier » en langue Wolof.

 

OUSMANE SEMBÈNE (1923-2007) : 

Formé à la réalisation de films au Studio Gorki (Moscou). Autodidacte. Romancier. Acteur. Producteur (Filmi Doomireew). L’Ancien des Anciens ! Sembène Ousmane, écrivain cinéaste, est né à Ziguinchor au sud du Sénégal. Tour à tour pêcheur, maçon, mécanicien automobile, tirailleur sénégalais, docker puis responsable syndicale CGT à Marseille, il s’intéresse à la littérature africaine. Une passion qui le conduira à écrire des romans à partir de 1956. En 1959, il revient au Sénégal et fait le tour du continent africain. Agé de 40 ans, c’est à Moscou qu’il étudie le cinéma à Moscou avec Marc Donskoï et Sergueï Gherassimov. Dès 1962, il réalise des courts métrages. En 1966, son premier long métrage « La noire de »?le fait entrer dans la catégorie des réalisateurs politiquement et socialement engagés. Georges Sadoul écrit : « Grâce à Sembene Ousmane, le continent noir a pris enfin place dans l’histoire du cinéma mondial ».

Bio : Africultures

CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE – 18H30

MOI, UN NOIR

PAR JEAN ROUCH, 1958

CÔTE D’IVOIRE | 70 MIN | VOF

Trois Nigériens et une Nigérienne s’installent à Treichville, banlieue d’Abidjan, chef-lieu de la Côte d’Ivoire. Comme nombre de leurs compatriotes, ils tentent l’aventure de la ville… Amère aventure pour ceux qui abandonnent leur village et se heurtent à une civilisation mécanisée.

 

JEAN ROUCH (1917-2004)

Jean Rouch est un réalisateur et un ethnologue français, né le 31 mai 1917 à Paris et mort le 18 février 2004 au Niger. Il est particulièrement connu pour sa pratique du cinéma direct et pour ses films ethnographiques sur des peuples africains tels que les Dogons et leurs coutumes. Considéré comme le créateur de l’ethnofiction, un sous-genre de la docufiction, il est l’un des théoriciens et fondateurs de l’anthropologie visuelle.

Bio : Wikipedia

SAMEDI 11 FÉVRIER - RÉTROSPECTIVE OUMAROU GANDA - CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE

CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE – 13H30

LES STATUES MEURENT AUSSI

PAR CHRIS MARKER, ALAIN RESNAIS ET GHISLAIN CLOQUET, 1953

FRANCE | 30 MIN | LANGUES

À travers l’art africain et plus spécialement les statues et les masques « nègres », Alain Resnais filme une virulente diatribe contre les insoupçonnables méfaits du colonialisme qui a détruit toute la richesse intime des créations authentiques, liées à la spécificité de la culture panthéiste et magique de ces régions pour la remplacer, petit à petit, par une activité artistique commerciale, mercantile et de série…

CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE – 13H30

CABASCABO

PAR OUMAROU GANDA, 1969

NIGER | 49 MIN | VOF

Niger. Cabascabo, un tirailleur africain du corps expéditionnaire français en Indochine revenu au Niger a dilapidé sa fortune en menant la belle vie à Niamey. Devenu simple manœuvre, il voit défiler les épisodes de sa vie.

 

OUMAROU GANDA (1935-1981)

Oumarou Ganda est un acteur et réalisateur nigérien, de l’ethnie Djerma, né en 1935 à Niamey et mort le 1er janvier 1981 dans la même ville. Arrivé à Paris pour le montage de son premier film Cabascabo en plein Mai 1968, Oumarou Ganda réussit à faire une première dans la capitale française. Sélectionné au Festival de Cannes en 1965 pour la semaine de la critique internationale, deux mois plus tard, il obtient le Prix spécial du jury au sixième festival de Moscou puis à Malaga (Espagne) le Prix de la critique internationale.

Bio : Wikipedia

CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE – 15H00

L’EXILÉ

PAR OUMAROU GANDA, 1980

NIGER | 78 MIN | VOF ET DJERMA

Un roi a l’habitude de se promener déguisé par les rues de son royaume pour écouter les souhaits de son peuple. Un jour, il surprend la conversation de deux frères qui rêvent à haute voix d’épouser les filles du roi même s’ils devaient être décapités, un an plus tard. Le mariage est célébré et l’un des frères est décapité au bout d’un an. L’autre, sur l’insistance de sa femme, s’enfuit. Au cours d’un long voyage, plein d’aventures, notre héros devient à son tour roi d’un pays avec trois femmes et des sujets. Pourtant sa promesse le hante et pour sauver sa famille, il devra accepter d’être sacrifié à son tour.

 

OUMAROU GANDA (1935-1981)

Oumarou Ganda est un acteur et réalisateur nigérien, de l’ethnie Djerma, né en 1935 à Niamey et mort le 1er janvier 1981 dans la même ville. Arrivé à Paris pour le montage de son premier film Cabascabo en plein Mai 1968, Oumarou Ganda réussit à faire une première dans la capitale française. Sélectionné au Festival de Cannes en 1965 pour la semaine de la critique internationale, deux mois plus tard, il obtient le Prix spécial du jury au sixième festival de Moscou puis à Malaga (Espagne) le Prix de la critique internationale.

Bio : Wikipedia