En 1752 à La Réunion, Soa, une ancienne esclave malgache, pense avoir trouvé un tunnel qui la ramènera à Madagascar. Lorsque son village marron tombe sous la menace des chasseurs d’esclaves, Soa doit faire face à un choix inévitable, abandonner sa famille ou fuir pour enfin rentrer chez elle.
En quelques mois, le camp de réfugiés de Kutupalong est devenu le plus grand du monde. À l’abri des regards, 700 000 personnes de la minorité musulmane Rohingya ont fui le Myanmar en 2017 pour échapper au génocide et demander l’asile au Bangladesh. Prisonniers d’une crise humanitaire majeure mais peu médiatisée, Kalam, Mohammad, Montas et d’autres exilés veulent faire entendre leur voix. Entre poésie et cauchemars, distribution de nourriture et matchs de football, ils témoignent de leurs réalités quotidiennes et des fantômes de leurs souvenirs passés. Autour d’eux, le spectre de l’errance, de l’attente, de la disparition. Dans ce lieu presque hors de l’espace et du temps, est-il encore possible d’exister?
Du 5 au 10 juin 2000, la ville de Kisangani, en République démocratique du Congo, a été le théâtre d’affrontements à l’arme lourde entre deux groupes rebelles congolais. Depuis, l’Association des victimes de la guerre des Six Jours se bat pour la reconnaissance de ce conflit sanglant et demande réparation pour les préjudices subis. Las des négociations bureaucratiques et des plaidoyers infructueux qui s’étirent depuis des années, les membres de l’Association ont finalement décidé de prendre leur destin en main : après un long voyage sur le fleuve Congo, ils feront entendre leurs revendications à Kinshasa, la capitale.
Manot est un aveugle qui joue du saxophone sur le trottoir de Silom road à Bangkok. À dix mètres de lui, Ayutthaya, un SDF sourd-muet, sniffe de la colle et dort toute la journée. À travers une rencontre impossible entre les deux, initiée par le réalisateur du film, des secrets vont se dévoiler qui vont changer leurs perspectives.
Daniel, Marika et Léo ont des Tourettes. Et ils en ont marre d’être stigmatisés par la société et les thérapies infructueuses. Ils voyagent donc vers le Grand Nord européen – essayant de trouver l’endroit où ils peuvent être tels qu’ils sont. Sur les conseils du neurologue Prof. Dr. Alexander Münchau, Leo, Marika et Daniel visitent différentes recherches sur le syndrome de la Tourette en France et en Allemagne. Ils interrogent des médecins et des thérapeutes sur les traitements actuels et les confrontent à des histoires personnelles de thérapies trompeuses.
Daniel, Marika et Léo ont des Tourettes. Et ils en ont marre d’être stigmatisés par la société et les thérapies infructueuses. Ils voyagent donc vers le Grand Nord européen – essayant de trouver l’endroit où ils peuvent être tels qu’ils sont. Sur les conseils du neurologue Prof. Dr. Alexander Münchau, Leo, Marika et Daniel visitent différentes recherches sur le syndrome de la Tourette en France et en Allemagne. Ils interrogent des médecins et des thérapeutes sur les traitements actuels et les confrontent à des histoires personnelles de thérapies trompeuses.
Une conversation au cœur des Amériques: Canada (Yukon, Saskatchewan, Alberta, Manitoba) et Brésil (Rio de Janeiro, Rio Grande do Sul, Sao Paulo). Intimités francophones d’eux est un long-métrage documentaire qui propose un voyage au cœur des territoires, où les habitants de deux pays se rencontrent et s’unissent à travers le partage d’une langue. Celle-ci permet de dépasser les frontières géographiques et politiques afin de s’immiscer dans l’intimité linguistique des citoyens. La langue revendique, déracine, conquiert et s’approprie. Parler une langue est acte politique en soi.
Réalisatrice de Intimités francophones d’eux
La République Démocratique du Congo pourrait nourrir près de une personne sur deux sur Terre. Pourtant, un Congolais sur six souffre de la faim. Pourtant, un Congolais sur deux souffre de malnutrition aiguë modérée. Pourtant, l’agriculture y représente 70% de la population. Face à ce paradoxe, les paysans se regroupent en coopératives agricoles. Une poignée d’entre-eux partagent avec nous leur quotidien, celui de tous ceux qu’ils représentent. Même s’ils ne se connaissent pas, vivent à des milliers de centaines de kilomètres les uns des autres, participent à différentes filières agricoles, leurs voix résonnent dans ce documentaire puissant, sensible et sincère.
La tribu Ait Atta préserve son droit ancestral d’accès à l’agdal, un système de gestion des terres communales qui remonte à des centaines d’années au Maroc. Le film suit le difficile voyage de transhumance de la famille Ben Youssef du paysage désertique de Nkob aux verts pâturages d’Agdal Igourdane, à travers un terrain accidenté de montées et de descentes abruptes des montagnes du Haut Atlas.