La cuisine, ce sont des recettes, des techniques et des gestes de vie. C’est aussi un royaume chargé d’émotions. À travers une série de portraits intimistes, ce documentaire explore les liens sensibles entre cuisine et exil. Lkhouder, Sabine et Fathia se réapproprient des patries perdues, fantasmées ou transmises
La vie continue à Dakhla, l’un des camps de réfugiés sahraouis du sud algérien, oublié depuis 45 ans. La célébration d’un festival de cinéma, le Fisahara, rompt la monotonie. L’événement se termine, la vie (et l’oubli) continue.
Je n’étais pas à Beyrouth le jour de l’explosion, mais je pense que l’onde de choc est arrivée jusqu’à moi. Pendant des jours et des jours j’avais l’estomac retourné. Ce n’est pas seulement parce que cette explosion a touché ma ville et mon pays. C’est aussi parce que les quartiers qui ont été touchés sont les quartiers de mon enfance et de mon adolescence, les quartiers où mes amis libanais les plus proches habitent et dont je connais les moindres recoins. J’ai décidé de leur rendre visite, de prendre des nouvelles, d’arpenter les rues et mesurer les modifications géographiques et humaines que cette explosion induit.
Une excursion dans les traditions mystiques de l’Islam explorant la recherche de la lumière par les gens à une époque d’obscurité et de tension politique dans l’Égypte post-révolutionnaire. Sonia voit la lumière couler dans son cœur à partir du doigt d’une personne. Aya est transportée dans un espace lumineux au milieu d’un rituel. Maher se rend au sanctuaire d’un saint homme pour savoir si la lumière et l’amour auxquels les gens font référence sont réels. Pendant ce temps, l’équipe de tournage, Muhammad, Amira et Christian essaie de découvrir comment ils peuvent filmer ces expériences de lumière et comment il peut y avoir tant de lumière et d’obscurité dans ce monde et à l’intérieur d’eux-mêmes.