Portrait intimiste d’un artiste-soudeur. Mariola Wawrzusiak-Borcz parcourt les zones post-industrielles avec son fidèle chien à la recherche de ferraille qu’elle utilise dans ses œuvres. Pendant le processus de soudage, elle crée des sculptures terrifiantes d’animaux, d’androïdes et d’enfants touchés par la guerre. Elle répond à son besoin obsessionnel de créer de l’art malgré sa condition de main douloureuse.
Cinq artisans innus, franco-québécois et zapotèques échangent sur leur travail. De leurs techniques, objets et traditions textiles émergent des histoires croisées. Leurs vêtements reflètent l’identité et l’altérité.
Les villages du sud-ouest de la Bulgarie, entre les montagnes de Rila d’un côté et les montagnes des Rhodopes de l’autre, sont connus depuis longtemps pour la culture et la production de tabac. Les Pomaks musulmans qui s’adonnent encore à ce travail sont confrontés à une baisse de la productio et des conditions de travail difficiles. La production de tabac, autrefois élément d’identification des villages, devient aujourd’hui un élément du passé.
Il y a des gens dans le village de Showa, dans la préfecture de Fukushima, qui ont repris des traditions séculaires. Ces personnes cultivent le karamushi, une ortie vivace, en extraient des fibres pour en faire du fil et tissent des textiles de karamushi. Pourquoi et comment les activités traditionnelles ont-elles été préservées? De quelle manière et pour quelle raison seront-ils maintenus à l’avenir ?